La culture biologique est avant tout basée sur une connaissance pointue des interactions sol-environnement-plante cultivée. Cette dernière amène à travailler dans le respect de l’environnement, de ceux qui cultivent la terre et des consommateurs.
Le travail de l’agriculteur biologique, n’ayant pas à disposition de produits chimiques de synthèse, est basé sur la prévention. Son premier rôle est donc de créer un environnement favorable à la plante cultivée. Pour cela, une très bonne connaissance du milieu, du sol, du climat local est indispensable. L’agriculteur bio n’a que faire de nourrir sa plante, puisque c’est le sol qui est sensé s’en charger. Il met donc tout en œuvre pour enrichir la vie du sol.
Pour lutter contre les nuisibles ou les mauvaises herbes, l’agriculteur biologique ne dispose pas de moyens chimiques. Il base son approche sur le fait que dans un système équilibré, le risque de prolifération d’un nuisible est limité. En effet si le système est équilibré, les populations sont naturellement régulées. Cela induit deux choses :
- Il doit encourager la biodiversité à travers la mise en place de haies, de mares, de bandes enherbées…
- Il doit accepter un certain seuil de perte lié à cet équilibre.
D’un point de vue réglementaire, l’Agriculture Biologique est encadrée par un nouveau cahier des charges européen depuis 2012, qui détermine les intrants autorisés aussi bien pour la culture de la vigne que l’élaboration du vin. Depuis le millésime 2012, nous pouvons donc parler de Vin Biologique que l’on peut identifier par le nouveau logo européen(une feuille avec les étoiles de l’Europe). L’ancien logo AB, que tout le monde connait, peut être encore utilisé à côté du nouveau logo.